Appartenance et offrandes

Tu t'interroges sur les offrandes ?

Si tu cherches à me rencontrer pour une ou plusieurs séances ponctuelles, cet article ne te concerne pas.

Mais nombreux sont ceux qui rêvent d’un suivi ou d’une « appartenance » (tout à fait possibles) tout en espérant rapidement supprimer les offrandes. Sache que si c'est ton rêve, il ne se produira jamais, avec moi ou toute autre. Elles s'allègeront avec le temps mais elles existeront toujours. Simplement car les offrandes de bon ou mal gré ont ces deux vertus clé :
- Elles sont la seule et unique preuve tangible de ta soumission. TOUT le reste n'est que l'expression de tes fétichismes.
- Elles te fidélisent et t'incitent très fortement à jouer le jeu BDSM pour ne pas "perdre ton investissment".

Bien sur que je reçois souvent sans offrandes mais il faudrait que je sois folle pour le faire avec des inconnus plutôt que des amis ou soumis de longue date.

Donc inutile de me faire l'article sur le "vrai bdsm désintéréssé" qui n'existe que dans les fantasmes des "souminateurs" qui veulent se soumettre tant que ca n'empiète pas un tant soit peu sur leur zone de confort. Se soumettre c'est accepter d'y renoncer au moins partiellement ! A bon entendeur…

Tu veux plus d’explications ? Alors ca se passe ci-dessous

Les fantasmeurs parasitent grandement la possibilité de réel

Depuis mon adolescence je me suis toujours amusée à voir trainer les hommes et parfois des femmes à mes pieds. Ça m’a toujours émoustillé. Et depuis que j’ai décidé de le vivre au quotidien, une chose est restée désespérément immuable : Le manque de discernement criant de l’immense majorité de ceux (pas celles) qui me contactent pour cela.

Il se trouve que la grande majorité d’entre vous semble penser que le fait d’être prêt à subir mes sévices et de me le promettre, puisse en soit vous rendre rare et attrayant à mes yeux, et suscite l’envie de vous inviter chez moi pour une heure, un jour, un we ou toute la vie pour me servir et me subir… Certains m’enverront même une photo de leur belle gueule, abdos, cul ou sexe en pensant que cela influencera mon choix. D’autres vont s’offusquer que je ne veuille même pas passer dix minutes avec eux pour sonder leurs envies ou leur vanter mes talents…

Je voudrais donc vous expliquer, à vous les 90%, à quel point vous êtes HORS de la réalité du monde BDSM. Et si je veux le faire c’est parce que je pense qu’une petite partie d’entre vous est « récupérable ». Je vous invite donc d’abord à noter les points suivants :  

  • Il ne se passe pas une seule journée sans que je ne reçoive pas une bonne centaine de messages ou appels, afin de me demander la même chose que vous. Pas 10-20 mais bien 100+… Si je passe trois minutes pour chacun de ces appels, cela signifie 5-6 heures par jour rien qu’en contact ! et si on ajoute les qq secondes ou minutes entre chaque contact, cela fait 10-12h/jr si je prends l’engagement de discuter 3 minutes avec toi sans te connaitre ! C’est tout simplement impossible si je veux faire du réel ou d’ailleurs quoi que ce soit d’autre.
  • Il en résulte donc que depuis de longues années, j’accorde une importance très relative aux déclarations initiales de mes soumis car par écrit, vous êtes souvent les plus résistants, dévoués, disponibles, dociles et généreux de la terre. Les déclarations écrites ou orales à ce sujet sont donc une indication hypothétique que je lis ou écoute très rapidement, et que je VALIDERAI éventuellement dans le cadre d’une rencontre REELLE.

 

L’acceptation de l’offrande est ton premier acte tangible de soumission 

Ainsi donc, si je ne te connais pas, je vais évaluer principalement deux choses : d’une part ton envie de réel, d’autre part ta capacité à te soumettre à l’offrande. Seuls ces deux paramètres provoqueront conjointement une rencontre.

Oui mais voilà : Cette présentation des choses te contrarie. Tu es INDECIS. Pourquoi ? Eh bien je vais te l’expliquer à la lumière de mon expérience, de ma psychologie, mais surtout des très nombreuses confessions que j’ai reçu de mes soumis les plus fidèles.  

Sache d’abord que tu te partages en deux catégories :

A : le dit « fantasmeur » qui rêve d’une vie ou d’un moment qu’il n’a pas, sachant/pensant que ses contraintes matérielles (finances, vie perso,..)  ou psychologiques (tabous, peurs,…) ne lui permettent pas pour l’instant de franchir le pas, mais qui me contacte quand même pour rêver.

B :   Le débutant/initié/amateur qui souhaite de bonne foi une rencontre malgré ses blocages éventuels, qui accepte l’offrande sans trop se soucier de sa valeur symbolique, mais qui a peur d’être déçu, principalement car il cherche un suivi ou une appartenance qui implique une certaine fréquence de rencontres incompatible avec son budget .  

Alors très cher soumis A,  bien qu’étant consciente que tu représentes 80% des indécis, et tout aussi consciente que ton groupe contient surement beaucoup de parfaits soumis en devenir, je t’invite à attendre de faire partie de la catégorie B pour me contacter car je n’ai tout simplement ni le temps ni l’envie de m’occuper de toi 😊

Je m’adresse donc à partir de maintenant uniquement à toi soumis B, car tu m’intéresses. Et je pense que ce qui te bloque le plus est un constat d’évidence : Tu voudrais passer des jours avec moi ou une autre, et si tu multiplies ce temps par l’offrande horaire, c’est plus que ce que tu gagnes en un mois. Tu ne pourras donc me voir que de temps en temps, ce qui interdit toute possibilité d’atteindre ton rêve. Donc à quoi bon… Tu vas donc attendre de trouver une maitresse qui te prendra tel que tu es, pour rien ou presque.

Oui mais voilà : ce jour n’arrivera jamais et tu le sais parfaitement. Pour quelle raison arriverait-il alors qu’il y a tellement plus de soumis conscients de la valeur de l’offrande que de dominas ? C’est absurde d’imaginer que cela puisse arriver, hormis au hasard d’une rencontre hautement improbable entre deux personnes totalement externes au milieu bdsm inventée dans un roman (elle en rêve, lui aussi, ils se rencontrent…).

L’offrande rend le suivi et l’appartenance possibles en filtrant grandement les fantasmeurs

Je vais donc t’expliquer comment peut se produire une appartenance ou suivi réel entre toi et moi. Et crois moi, ca n’est pas de la littérature mais du vécu.

Nous nous rencontrons une première fois après s’être parlés ou écrit au tel. Dans notre intérêt commun, tu as préalablement rempli mon formulaire d’enquête et j’ai bien cerné tes attentes et tabous. Nous passons donc une ou plusieurs heures ensemble suivant ton envie et tes moyens.

Lors de ce rdv, ainsi que lors des qq suivants, voire entre ceux-ci, tu as essayé de me montrer ou évoquer à ma demande tes qualités en tant que soumis : docilité, endurance, générosité, utilité, disponibilité, courtoisie, serviabilité … Bien sur, tu ne les as pas toutes développées au même niveau mais ça n’a aucune importance.

Par ailleurs – et ce point est très important – j’ai identifié de quelle manière je pourrais t’intégrer à mon univers. Avec mes soumis les plus proches ? Avec mes amis les plus intimes ? Avec n’importe qui ? Car tu penses bien que je ne suis pas une Princesse dans son château dont le cœur sadique est à prendre pour une vie à deux ! Si tu veux du suivi ou de l’appartenance tu dois humblement accepter de n’être qu’un de mes soumis et non pas le seul !    

Et ainsi, au fil de nos rencontres, suivant tel ou tel vécu avec toi, en ayant noté telles qualités particulières, je serai surement de moins en moins exigeante en termes d’offrandes, sauf si tu es un soumis médiocre qui n’attend rien d’autre de moi que d’assouvir ses fantasmes bdsm au moindre prix. Attention il y en faudra toujours une mais il n’est pas rare que pour une soirée ou we complet, elle devienne inférieure à ce qu’elle était pour une heure. L’idée générale étant qu’elle prenne en compte tes moyens de sorte que ta soumission à ta maitresse se traduise toujours par un renoncement de ta part à une petite partie de ton confort pour son plaisir, lorsque tu n’es pas avec elle. Car c’est bien CELA la vraie preuve de ta soumission. En effet, obéir à mes ordres ou subir mes traitements ne prouve rien d’autre que tes fétichismes, mais en aucun cas ta soumission. Si tu es là, c’est pour les assouvir, pas pour moi. Mais renoncer à une petite partie de ton confort pour mon bien être (fut-ce parce que tu attends du BDSM en retour) , çà c’est une preuve incontestable sinon de ta soumission, au moins que tu en acceptes les règles et les codes. Et comme par hasard, tous ceux qui le font sans rechigner sont mes soumis les plus passionnants. Je n’ai trouvé aucune exception à ce jour…

L’offrande te fidélise auprès de moi

Par ailleurs, cette offrande régulière, même faible, a une deuxième vertu extraordinaire : Elle te fidélise et te rend meilleur soumis (à moins que tu sois milliardaire). L’exemple typique de cela est le mode opératoire que j’ai adopté il y a 2-3 ans pour le caviar. Voilà une pratique très hard qui suscite la passion de certains et le dégoût d’autres. Tellement hard que même certains habitués ont tendance à reculer au dernier moment. Comment cela se traduisait-il il y a 3 ans ? C’est simple, je recevais entre 10 et 20 demandes de rdv caviar par jour. Je donnais mes conditions, on me disait ok, je validais le rdv avec le premier qui me semblait crédible et intéressant et… il ne venait pas. J’insiste : ceux qui venaient étaient dans l’épaisseur du trait. C’était extrêmement rare : 2 ou 3 présentations par mois pour 25-30 rendez-vous validés ! J’ai donc décidé de mettre en place ce système de « réservation » préalable en m’envoyant un versement pour valider le rdv.  

Que s’est-il alors passé ? Tout d’abord Je suis passé de 10-20 demandes de rdv/jr à une petite poignée (beaucoup plus facile à gérer pour moi) mais surtout je n’ai quasiment plus eu de lapins caviar : 1-2/mois maxi. Et c’est très logique : qui a envie de perdre bêtement son argent ? C’est absurde ! Et d’un autre côté, quelle domina qui investirait dans un site, de l’infrastructure, des tenues, du matériel etc… fermerait la porte à x séances avec quelqu’un dans le but de l’arnaquer une seule fois ? Absolument aucune car ca n’a aucun sens !

Voilà donc un exemple où une petite offrande change complètement la donne : elle permet de créer l’opportunité BDSM en filtrant quasi totalement les parasites qui polluent ce milieu.

Un autre exemple classique : les larbins. Cette population est tellement infestée de fantasmeurs que la plupart des dominas ont renoncé à les utiliser. Comme je les comprends! Mais pourtant, moi  j’ai toujours aimé accueillir les vrais larbins, les voir se démener juste pour mon bien être,… c’est extrêmement exaltant pour asseoir une relation bdsm. Alors comment ai-je fait pour ne pas y renoncer ? Simplement en reprenant ma formule gagnante.  Tu veux être mon larbin ? Je te laisse l’opportunité de me faire ou pas une offrande préalable. Si tu le fais, je suis quasi sure que tu viendras, et que tu ne te décourageras pas au premier coup de balais dans mon grand appartement. Si tu ne le fais pas, soit je te connais (reçu en séances,…), soit tu m’as été recommandé par quelqu’un que je connais, soit tu attendras toute ta vie avant de venir me servir car je n’ai plus de temps à perdre avec quelqu’un qui d’un côté prétend vouloir m’être dévoué corps et âme, et de l’autre estime que cette dévotion soit disant totale ne vaut pas un resto avec une bouteille de vin…  

La conclusion est évidente

Donc si tu souhaites vraiment m’appartenir, il est impossible que dès maintenant, tu ne trouves pas normal de me le montrer de manière tangible par une offrande qui te sortira d’emblée de la population des rêveurs parasites, et qui me fera présumer que tu es sérieux et motivé dans ta démarche. N’oublie jamais que si ta démarche à toi est réfléchie, posée, motivée, voire unique pour toi,  elle m’arrivera toujours à côté de dizaines d’autres , tout aussi bien construites que la tienne, mais qui en réalité sont complètement bidon. Par ailleurs, dis-toi que les acte d’allégeance sont toujours  accompagnés d’un don (terres, or, épices,…) montrant au suzerain que le sujet ne se contente pas d’une promesse de soumission. C’était tout simplement obligatoire pour asseoir la confiance.

Et ainsi, je prendrai rdv avec toi en confiance, en pensant que tu as 9 chances sur 10 de venir (plutôt qu’une sur dix!), et tout autant de chances de respecter tes promesses de larbinage, servilité, etc… Et si ma foi – comme cela arrive parfois – tu ne viens pas ou fuis en courant au bout de 10 minutes, j’aurais eu une compensation et toi une modeste punition 😉 

Sache donc que si tu contestes la légitimité de l’offrande, il est totalement inutile de me contacter…

Mais si tu as bien compris le sens de cette offrande et en accepte la contrainte , alors contacte moi et gâte moi. Je t’assure que nous nous amuserons bien ensemble 😊

A propos de l'auteur

3 réflexions sur “Appartenance et offrandes”

  1. Voilà une leçon qui rentre petit à petit. Il y a en effet un vrai plaisir à sacrifier de son confort pour le plaisir de sa Maîtresse, et je pense que c’est d’autant plus fort et plaisant que l’on est jeune et pas forcément des plus aisé. Mais je ferai de mon mieux pour me montrer digne de la Déesse. Cela rappelle en effet les sacrifices de ce qui donnaient leur plus belle bête à la gloire de leur dieu, à ceci prêt que la Déesse que j’honore a plus de chance de descendre sur terre pour me fouler de ses pieds que le leur.

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